Le moratoire Hoover est une déclaration publique publiée par le président américain Herbert Hoover le 20 juin 1931. Herbert Hoover pensait permettre d’atténuer la crise économique internationale. Le président américain proposa de suspendre pendant un an, à travers le moratoire, le paiement des réparations de guerre et des dettes interalliées.
Contexte
Le moratoire Hoover intervient dans un contexte économique très difficile en particulier en Europe. L'Allemagne affaiblie par les réparations de guerre qu'elle doit verser aux Alliés à la suite de la Première Guerre mondiale est en pleine crise. Pour tenter de redresser la situation de l'Allemagne, deux plans sont mis en place par les Alliés, le plan Dawes et le plan Young en vain.
Le moratoire
Déclaration publique de Herbert Hoover
Le 20 juin 1931, Herbert Hoover, président américain fait une déclaration publique dans laquelle il propose d'initier un moratoire pour freiner le ralentissement économique de l'Europe et ainsi atténuer la crise économique internationale à venir.
Entrée en application
Ce projet scandalise beaucoup de citoyens américains et obtient la désapprobation de la France qui change d'avis quelques semaines plus tard sous la pression des Etats-Unis et après avoir obtenu quelques concessions politiques de l'Allemagne. Malgré ces réactions négatives, le président américain reçoit le 6 juillet 1931 le soutien de quinze pays et l'approbation du Congrès américain en décembre.
Conséquences
La latence dans son acceptation a pour conséquence que le moratoire Hoover ne contribue pas beaucoup à freiner le ralentissement économique en Europe. L'Allemagne est prise dans une crise bancaire majeure et la Grande-Bretagne abandonne l'étalon-or.
La France fait savoir qu'elle veillera à remettre à l’ordre du jour les paiements des réparations une fois que cette année de suspension est pris fin.
Quelques anciens pays alliés continuent à effectuer des paiements aux États-Unis après l'expiration du moratoire. Au final, seule la Finlande est en mesure, et a la volonté, de respecter ses obligations envers les Etats-Unis.